Les proportions de mouillement de ce fonds sont toujours de moitié bon vin rouge de Bourgogne, et moitié fumet de poisson un peu chargé en principes gélatineux, pour assurer la solidification de la gelée. 12 facteurs aux farines, 12 aux graines et grenailles, 3 aux viandes à la criée, 8 à la volaille et au gibier, 3 aux huîtres, 8 à la marée, 1 au poisson d’eau douce, 1 aux fromages, 5 aux beurres et aux œufs, 2 aux fruits et légumes. Il était peut-être possible de se passer d’eux autrefois, quand la zone nourricière de Paris s’étendait à vingt lieues au plus; mais maintenant que la Russie nous envoie ses moutons et son gibier, l’Algérie ses légumes, l’Espagne ses oranges, la Hollande, la Suisse, l’Italie, leurs poissons d’eau douce, l’Angleterre sa marée, ils sont indispensables et apportent à l’alimentation publique un secours d’autant plus précieux que les besoins deviennent chaque jour plus nombreux et plus pressans

Pierre Sourzat (à gauche) ici avec des producteurs de truffes de Lalbenque . Pour les dénicher, les producteurs font appel généralement à des chiens de race, les champions du cavage là-bas restent les lagotto-romagnolo. Pendant ces journées, il a été question de la production locale de truffes, des marchés de producteurs comme à Lalbenque D’autres experts et œnologues ont discuté de l’alliance de la tuber et du vin. La matinée de vendredi a débuté par un forum où ont été débattues, toutes les dernières tendances et idées sur le monde de la truffe. Nous n’en pouvons pas dire autant des expédiens qui ont été employés jusqu’ici pour prévenir la coulure. Mais, admirez mon bonheur le lendemain, jour de l’exécution, une heure avant l’ouverture de l’Opéra, un orage éclate, comme on n’en avait peut-être jamais vu à Paris depuis cinquante ans. 7) Christophe Grellier. Le bonheur dans le pré. Un blanc exceptionnel, domaine du Bois Lucas, Touraine Sauvignon, sélectionné par Christophe Grellier (7) mon caviste. Il s’agenouilla sur la commode, étendit le bras, saisit la feuille de papier, détacha doucement un morceau de plâtre de la cloison, l’enveloppa dans le papier, et jeta le tout par la crevasse au milieu du bouge

SALVANDY (Narcisse, comte de), homme de lettres et homme d’État, d’origine irlandaise, né en 1795 à Condom, m. en 1857, s’enrôla sous l’Empire dans les gardes d’honneur, se signala dans les campagnes de Saxe et de France, quitta le service après l’abdication de Napoléon avec le grade de capitaine; publia en 1816 la Coalition et la France, brochure hardie, où il protestait contre l’occupation ; fut, en 1819, nommé par le duc de Richelieu maître des requêtes, résigna cet emploi lors de la réaction de 1821, consacra ses loisirs aux lettres et fit paraître en 1823 Don Alonzo, roman de mœurs espagnoles; s’attacha vers la même époque à Chateaubriand, et soutint, de concert avec lui, dans le Journal des Débats, une polémique vigoureuse contre la politique de Villèle; fut conseiller d’État sous le ministère réparateur de Martignac (1827) ; se retira à l’avènement du prince de Polignac et fit dans la presse de vains efforts pour prévenir une catastrophe; fut élu député de l’Eure en 1832, reçut en 1837 le portefeuille de l’instruction publique dans le ministère conciliateur de M. Mole, fut nommé en sortant du pouvoir ambassadeur à Madrid, puis à Turin, et fut appelé de nouveau en 1845 au ministère de l’instruction publique, où il resta jusqu’à la Révolution de 1848. Rentré depuis dans la vie privée, il n’en fut pas moins un des plus actifs promoteurs du projet de fusion entre les deux branches de la maison de Bourbon

Ne s’expliquant point définitivement sur les défauts ou les qualités du drame, Heine ajoute encore que tous les acteurs, sauf Mme Dorval, furent très médiocres. Elle accepta sa défaite avec beaucoup de calme, elle ne l’attribua toutefois ni aux défauts de la pièce, ni à celui de son talent dramatique, mais bien à cette même animosité pour les idées générales de l’auteur, que rencontraient tous ses romans ; elle expliquait donc son fiasco par les mêmes causes que Heine. France partout son royaume être son peuple, par contrainte des prélats et des gens d’Église en cette affliction. Malheureusement elle est très-timide et assez faible musicienne ; mais quand on lui donne quelques jours pour étudier sa partie, on peut se fier à son exactitude. En faisant paraître en Angleterre quinze jours avant Paris, je peux gagner à Londres autant qu’à Paris, c’est-à-dire mille francs par volume. Mais cette affaire avec Perrotin était entravée par le contrat que Mme Sand avait conclu avec Buloz, pour trois ans et six mois, et qui donnait à Buloz le droit de faire paraître en volumes tous les romans de George Sand publiés dans sa Revue ; ce contrat n’était pas échu. ’est alors seulement qu’il consentit, moyennant un certain dédommagement, à permettre à Perrotin d’entreprendre l’édition, à la date de 1842. Il devait en outre acheter à Buloz tous les exemplaires non vendus de son édition des œuvres de George Sand